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« LIBERTAS » : Hyestart poursuit son engagement sans faille pour la libération des prisonniers arméniens

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Alexis Rochette Krikorian


Depuis la guerre des 44 jours de 2020, l'Azerbaïdjan continue de détenir illégalement des Arméniens, en violation flagrante du droit international et des engagements pris dans la déclaration tripartite de cessez-le-feu du 10 novembre 2020. Face à cette injustice persistante, mais non irréversible, Hyestart a initié dès 2022, en étroite collaboration avec le Centre Covcas pour le droit et la résolution des conflits et l'Observatoire d'arménophobie, la campagne Libertas.


Cette campagne de solidarité internationale, qui repose notamment sur un mécanisme de parrainage des prisonniers de guerre arméniens par des collectivités locales, des organisations non gouvernementales (ONG) et des personnalités publiques engagées, vise à sensibiliser le public et les décideurs à la situation dramatique des prisonniers de guerre et à obtenir leur libération. Nous sommes reconnaissants du soutien apporté par les villes de Lyon, Genève et Montpellier, ainsi que par des ONG telles que Christian Solidarity International (CSI), qui parraine l’otage Vicken Euljekjian, Dove Tales, la Société pour les peuples menacés et le Réseau écossais pour la paix. Nous souhaitons également exprimer notre gratitude à l'ex-députée du canton de Genève au Conseil national et au Conseil des États à Berne, aujourd'hui présidente des Vert-e-s suisses, Lisa Mazzone, qui a publiquement apporté son appui à cette cause essentielle.


Une victoire d'étape en décembre 2023


Après une année de mobilisation intense, Libertas a contribué à un succès majeur en décembre 2023, avec la libération de 32 détenus arméniens, dont des prisonniers de guerre parrainés par les premiers soutiens de la campagne comme la ville de Lyon ou l’ONG Dove Tales. Mais le combat est loin d’être terminé : 23 prisonniers restent toujours captifs, aux côtés de dizaines de disparus de force non reconnus par l’Azerbaïdjan. Le sort de ces derniers, que l'on peut penser effroyable dans un pays dont le racisme d'État anti-arménien a été épinglé par la Cour internationale de Justice en décembre 2021, demeure malheureusement inconnu.


L’engagement sans faille du Conseil administratif de la Ville de Genève


Le 19 septembre 2024, à l’occasion du premier anniversaire du nettoyage ethnique du Haut-Karabagh, le Conseil administratif de la Ville de Genève – l’exécutif de la Ville – a, fidèle à sa longue tradition humanitaire et à ses engagements pour la défense des droits humains, affirmé avec force son soutien en appelant à la « libération inconditionnelle » des 23 prisonniers arméniens toujours détenus en Azerbaïdjan « au mépris du droit international humanitaire ».


« Ce soi-disant « procès » n'est pas seulement dirigé contre moi. Il s'agit d'une tentative de criminaliser tous les Arméniens - tous ceux qui ont soutenu l'Artsakh (Haut-Karabagh) et son peuple, tous ceux qui ont fait preuve de compassion. Il s'agit d'une attaque contre une nation entière ». Ruben Vardanyan (le 19 février 2025)


Un homme incarne aujourd’hui le supplice de la nation arménienne


Parmi les Arméniens injustement détenus figure Ruben Vardanyan, philanthrope et ancien dirigeant du Haut-Karabagh. Depuis 18 mois, il endure un traitement inhumain et a entamé le 19 février 2025 une grève de la faim pour dénoncer les violations de ses droits fondamentaux. Privé d’un procès équitable et soumis à des pressions pour signer des documents falsifiés, M. Vardanyan aux traits émaciés et visiblement torturés incarne le supplice des prisonniers arméniens – et, au-delà, celui de toute une nation. 

Le 19 février, il a ainsi déclaré au téléphone à sa famille : « Ce soi-disant « procès » n'est pas seulement dirigé contre moi. Il s'agit d'une tentative de criminaliser tous les Arméniens - tous ceux qui ont soutenu l'Artsakh (Haut-Karabagh) et son peuple, tous ceux qui ont fait preuve de compassion. Il s'agit d'une attaque contre une nation entière ».


Appel à la mobilisation internationale


Face à cette situation alarmante, le 27 février 2025, de grandes organisations de la diaspora arménienne et des ONG basées en Arménie ont rédigé une déclaration exhortant la communauté internationale à prendre des mesures fermes contre le régime Aliev. Elles réclament avec force :


·       Justice pour tous les prisonniers de guerre et prisonniers politiques arméniens détenus illégalement à Bakou.

·       Une enquête immédiate et approfondie sur le traitement infligé à Ruben Vardanyan.

·       La transparence et l’accès des observateurs internationaux aux procédures judiciaires en Azerbaïdjan.

·       Une pression accrue sur l'Azerbaïdjan pour qu’il respecte ses obligations internationales et cesse de persécuter politiquement les citoyens arméniens.


Un engagement renouvelé en faveur de la justice


Pour sa part, Hyestart renouvelle son engagement indéfectible pour la libération des Arméniens illégalement détenus en Azerbaïdjan et exhorte la communauté internationale à intensifier la pression sur l’Azerbaïdjan afin d'empêcher de nouvelles violations des droits fondamentaux et d'assurer la libération des otages et disparus de force encore captifs.


La campagne Libertas poursuit son engagement pour obtenir en priorité:


·       La libération sans délai des 23 Arméniens enlevés, détenus illégalement et reconnus par l’Azerbaïdjan (9 militaires, 8 responsables politiques et 6 civils) ;

·       Une enquête indépendante approfondie sur les 80 à 200 Arméniens victimes de disparition forcée depuis 2020, dont des preuves attestent qu'ils ont été capturés vivants.


Suivez les actions de la campagne Libertas sur le net et les réseaux sociaux (FB, X, Instagram), signez les pétitions, écrivez à vos élu-e-s, mobilisez-vous. Mobilisons-nous.


Le silence n’est pas une option. Chaque voix compte. Rejoignez-nous.


Nous ne les abandonnerons pas. Ensemble, faisons entendre leur voix et exigeons leur libération !

 

 
 
 

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