(La version française du manifeste suit la version anglaise).
MANIFESTO
5 October 2020
On 27 September 2020, the Azerbaijani armed forces, with the support of Turkey and hundreds if not thousands of jihadists who passed through Gaziantep (Turkey), have unleashed an aggressive and premeditated war against the Republic of Artsakh, seriously violating international humanitarian law, as well as the laws and customs applicable in armed conflict.
Despite the obvious facts, the international community has failed to explicitly condemn the aggression of Azerbaijan and Turkey on Artsakh, as pointed out in the excellent statement by Armenian human rights groups of 30 September (https://hrhyerevan.org/en/news/statement-to-the-international-human-rights-community/). Most of the statements of international organizations are based on the “principle of neutrality” calling on “both sides to stop hostilities" (with the notable exception of the Organization of American States (OAS)), thus failing to name the aggressor, and equating the victim with the aggressor. Let's be clear: should Armenia stop fighting, genocide would soon follow, as 105 years ago. If Azerbaijan and Turkey stopped fighting, there would be peace. Toxic neutrality in this case also fails to denounce the human rights records of Azerbaijan, an oil-rich hereditary dictatorship, and Turkey, a quasi-dictatorship ruled by the same man since 2003, while failing to acknowledge that Armenia, by and large, is a democracy. The latter being a democracy helps explain why Russia, despite being Armenia's ally, has largely remained silent and also neutral between Azerbaijan and Armenia. The west, for its part, is supposed to support democracy (and should therefore support Armenia), but it has also failed to do so, in practice letting its NATO ally Turkey lead a clearly pan-Turkic policy.
In addition to this toxic-neutrality, the lack of interest of many stakeholders (media, human rights organizations, even our friends sometimes) is appalling, and their silence is deafening as genocide is looming -- if it wasn't for the heroic resistance of the Armenian armies -- and this cynically-balanced approach is to say the least a great disappointment to us as human rights defenders.
As Turkey and Azerbaijan keep ignoring the minimal calls of the international community to stop the hostilities (they are leading an extremist policy and have said they would not stop until Artsakh has been emptied of Armenians), we:
· Call on the international community to recognize the independence of the Republic of Artsakh to restore peace and security in the region, and to ensure that the Armenians of Artsakh have the right to live.
· Ask our friends and supporters to update their profile pictures on social media to show the "recognize Artsakh" motto. Other options are possible. See hereunder.
· Ask our friends our supporters to use the hashtag #recognizeartsakh in all their communications about the subject. Other possible hashtags include: #artsaskhstrong #nkpeace #stoperdogan #stopaliev
· Ask our friends and supporters to contact their foreign ministers to ask them whether they support their NATO ally Turkey in its war of aggression on Armenia and what they intend to do to stop it concretely ASAP.
· Ask our friends and supporters to contact their respective government (local MP, foreign minister, head of State or government) to finally force a cease-fire.
· Ask our friends and supporters to contact their respective government (local MP, foreign minister, head of State or government) to recognize Artsakh as soon as possible.
· Call on our friends and supporters to support Armenia at a crucial moment in its history, freedom and democracy by making a donation at: https://www.himnadram.org/en
This is an urgent matter. Together we can put pressure on those in power to do the right thing - recognize Artsakh and force a cease-fire - and to save lives and a people! Help us spread the word!
MANIFESTE POUR L'IMPOSITION D'UN CESSEZ-LE-FEU, POUR SORTIR DE LA NEUTRALITE TOXIQUE ET POUR UN APPEL AUX DONS
Le 5 octobre 2020
Le 27 septembre 2020, les forces armées azéries, avec le soutien de la Turquie et de centaines, voire de milliers de djihadistes qui sont passés par Gaziantep (Turquie), ont déclenché une guerre violente et préméditée à l'encontre de la République d'Artsakh, violant gravement le droit humanitaire international, ainsi que les lois et coutumes applicables dans les conflits armés, tuant et blessant de nombreux civils innocents.
Malgré l'évidence des faits, la communauté internationale n'a pas réussi à condamner explicitement l'agression de l'Azerbaïdjan et de la Turquie sur l'Artsakh, comme le souligne l'excellente déclaration des ONG droits humains arméniennes du 30 septembre 2020 (https://hrhyerevan.org/en/news/statement-to-the-international-human-rights-community/). Les déclarations des organisations internationales se fondant en général sur le "principe de neutralité" et appellent "les deux parties à cesser les hostilités" (à la notable exception de l'Organisation des Etats américains (OEA)), omettant ainsi de nommer l'agresseur et assimilant la victime à l'agresseur. Soyons clairs : Si l'Arménie arrêtait les combats, un génocide aurait lieu, comme il y a 105 ans. Si l'Azerbaïdjan et la Turquie cessaient de se battre, il y aurait la paix. La neutralité toxique dans ce cas précis ne dénonce pas non plus le bilan désastreux de l'Azerbaïdjan, une dictature héréditaire riche en pétrole, et de la Turquie, une quasi-dictature dirigée par le même homme depuis 2003, en matière de droits humains, tout en ne reconnaissant pas que l'Arménie, dans l'ensemble, est une démocratie. Un fait qui contribue à expliquer pourquoi la Russie, bien qu'étant l'alliée de l'Arménie, est restée largement silencieuse, et également neutre entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. L'Occident, pour sa part, est censé soutenir la démocratie (et devrait donc soutenir l'Arménie), mais il ne le fait pas, laissant en pratique son allié de l'OTAN, la Turquie, mener une politique panturquiste évidente.
Outre cette neutralité toxique, le manque d'intérêt de nombreuses parties prenantes (médias, organisations de défense des droits humains, et même nos amis parfois) est désespérant et le silence dont ils et elles font preuve est assourdissant, alors qu'un génocide est imminent (s'il n'était la résistance héroïque des armées arméniennes), et cette approche cynique et équilibrée ne peut que nous décevoir (c'est peu dire) en tant que défenseurs des droits humains.
Alors que la Turquie et l'Azerbaïdjan continuent d'ignorer les appels de la communauté internationale à cesser les hostilités (ils mènent une politique extrémiste et ont déclaré qu'ils n'arrêteraient pas tant que l'Artsakh n'aura pas été vidé de sa population arménienne), nous:
· appelons la communauté internationale à reconnaître l'indépendance de la République de l'Artsakh afin de rétablir la paix et la sécurité dans la région et de d'assurer le droit à la vie des Artshakhiotes.
· demandons à nos amis et sympathisants de mettre à jour leurs photos de profil sur les médias sociaux afin d'arborer la devise "recognize Artsakh". D'autres options sont possibles. Voir ci-dessous.
· demandons à nos amis et sympathisants d'utiliser le hashtag #recognizeartsakh dans toutes leurs communications à ce sujet. Parmi les autres hashtags possibles, on peut citer : #artsaskhstrong #nkpeace #stoperdogan #stopaliev.
· demandons à nos amis et sympathisants de contacter leur ministre des affaires étrangères pour lui demander si il ou elle soutient son allié de l'OTAN, la Turquie, dans sa guerre d'agression contre l'Arménie et ce qu'il compte faire concrètement pour y mettre fin au plus vite. https://www.nato.int/cps/en/natohq/who_is_who_50021.htm
· demandons à nos amis et sympathisants de contacter leur gouvernement respectif (député, ministre des affaires étrangères, chef d'État ou de gouvernement) afin (enfin) d'imposer un cessez-le-feu au plus vite.
· demandons à nos amis et sympathisants de contacter leur gouvernement respectif (député et ministre des affaires étrangères ou chef de gouvernement/d’Etat) afin de reconnaitre l'Artsakh au plus vite.
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